Moustiques – Mouches

Mouches:

 

Nuisances :

Les mouches qui se posent sur les aliments sont des vecteurs avérés de microbes et virus, même si elles ont par ailleurs des fonctions écologiques utiles (nécrophage, pollinisatrice, etc.) La mouche est le plus souvent regardée par l’Homme comme un insecte malpropre et vecteur de maladies comme le typhus ou le choléra. Les mouches se trouvent par exemple par milliers dans les latrines. Quelques mouches sont hématophages et peuvent transmettre des maladies comme la leishmaniose ou la maladie du sommeil. D’autres espèces, de par leur coexistence avec l’homme, peuvent lui transmettre des maladies comme le choléra ou le typhus (situation de pauvreté) • Les mouches ont tendance à se poser n’importe où sur le corps humain en dépit du sentiment d’insécurité senti une fois traquées, avec une insistance incompréhensible. Leur bourdonnement est très nuisible, surtout en période de sommeil ou de concentration. C’est la cause la plus importante qui rend les mouches détestées et traquées par les êtres humains. Par conséquent, le marché d’outils de lutte fleurit (tapette mécanique ou électrique, piège électrique, insecticide…).

Parmi les techniques de lutte contre les mouches :

Attrape-mouches : divers ustensiles pour se débarrasser des mouches. • Plantes carnivores : végétaux capables de capturer des proies.

Chasse-mouche : ustensile destiné à chasser les mouches venant se poser sur son corps, formé généralement de longs crins de cheval emboutis sur un manche de bois (appelé aussi émouchoir).

Répulsifs

Insecticides : appelés aussi « tue-mouches », leurs compositions et aspects sont tels qu’ils sont essentiellement consommés par les mouches. Généralement sous forme de granulés solides que la mouche vient lécher.

« Traitement d’espace verts par thermonébulisation »

Les moustiques: 

Vecteur biologique de maladies

« Moustique commun »

Les Culicidae constituent le tout premier groupe d’insectes d’intérêt médical et vétérinaire quant à la transmission de maladies.

 Concernant l’animal : Les moustiques sont avec les tiques les premiers vecteurs de maladies transmissibles entre animaux (ex : Myxomatose) ou zoonotiques également transmissibles à l’Homme.

Concernant l’Homme : Ils sont vecteurs de trois groupes d’agents pathogènes pour l’être humain : Plasmodium, filaires , ainsi que de nombreux arbovirus.

« Moustique tigre »

Les moustiques sont responsables de la transmission du paludisme, une des toutes premières causes de mortalité humaine (chaque année, entre 250 et 600 millions de personnes touchées dans le monde, et plus d’un million de morts),  o de nombreuses maladies à virus (arboviroses) telles que la dengue, la fièvre jaune, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre du Nil occidental (West Nile Virus), le chikungunya, d’encéphalites virales diverses ainsi que de filarioses et constituent à ce titre l’un des sujets majeurs d’études en entomologie médicale.

PHENOMENE DE TRANSMISSION

Lors de la piqûre d’un hôte porteur d’un parasite, le moustique aspire, en même temps que le sang, le parasite pathogène (excepté les filaires, virus de la dengue, de la fièvre jaune, le virus du Nil occidental ou le virus du chikungunya…), qui parvient ensuite dans l’estomac du moustique, puis franchit la paroi stomacale. Une fois multiplié, il se retrouve dans les glandes salivaires du moustique qui l’inocule à son hôte lors de la piqûre, par la salive infectée, via l’hypopharynx.

Les moustiques vecteurs de maladies graves sont surtout présents dans les pays du Sud (notamment Afrique, Sud de l’Asie, Amérique latine). Mais les déplacements de personnes et de marchandises, combinés au changement climatique, permettent aux espèces incriminées (par exemple le moustique tigre et l’Aedes japonicus) d’étendre leur territoire toujours plus au Nord, amenant avec elles des maladies jusqu’alors absentes ou disparues (le paludisme ayant été éradiqué de l’Europe au vingtième siècle) .

Ainsi, de nombreux cas de chikungunya, virus véhiculé par certains Aedes, et notamment le moustique tigre, sont apparus en 2007 en Vénétie. Le moustique tigre, déjà présent en Italie ou dans le sud de la France en 2010, pourrait avoir colonisé l’ensemble de l’Europe d’ici 2030.